UN ÉTÉ AU RUCHER/MUSÉE
L’été c’est le temps des transhumances et des récoltes, de l’extraction et de la mise en pot, le temps aussi des visites au musée. C’est une période très intense physiquement car elle est dense en temps de travail et moralement car elle impacte l’année toute entière.
En effet si la récolte est faible, si le climat est capricieux ou que les abeilles se font parasiter par exemple c’est le travail de toute une année qui est mis à mal.
Le temps des transhumances :
Nous suivons les floraisons des arbres et plantes mellifères que nos abeilles butinent pour optimiser leur production et surtout produire du miel monofloral qui doit être composé d’au moins 80% dU nectar de la même fleur. Nous amenons nos ruches là où les arbres fleurissent et où les abeilles sont sûres de pouvoir butiner. Sous les acacias, les châtaigniers, à côté des tournesols, des bruyères, les ruches sont placées au meilleur endroit possible pour prendre soin des abeilles et optimiser la production. Le bon déroulement de cette période de transhumance dépend énormément du climat : une pluie qui fait tomber les fleurs ou un soleil trop chaud qui les fait griller et les abeilles n’ont plus rien à butiner. Cette année a été particulièrement éprouvante au niveau du climat et il a fallu déplacer plus rapidement les ruches d’un site à l’autre ce qui a réduit le rendement.
Cet été nous avons donc enchainé les transhumances, les extractions et les mises en pots. En effet, au fur et à mesure que les hausses se remplissaient, il fallait rapatrier les hausses à l’exploitation, en extraire le miel et le mettre en pot après décantation. L’extraction est mécanique mais nécessite beaucoup de manutention, placer les cadres dans la machine qui désopercule, les passer dans la centrifugeuse, remplir les futs, les mettre à décanter, nettoeyr, réparer, ranger les cadres et les hausses, tout cela prend du temps mais garanti un miel brut et sain sans résidu de cire ou de saletés.
Ensuite vient la mise en pot, très mécanisée aussi, elle fait passer les pots en verres un par un pour les remplir, les fermer, les étiqueter, les ranger pour le transport vers les marchés ou les magasins.
En plus du travail au rucher Sainte Marie, il y a le musée, la cité des abeilles. Celui-ci a été ouvert tout l’été et nous avons accueilli des colonies de vacances, des centre aérés, des ephad, des vacanciers qui sont venus visiter et ont été enchantés par le site et les collections qui le compose. Nous proposons une visite libre dans le parc et les chalets, ou des visites guidées sur réservation, vous êtes accueillis par un membre de la famille Morlière qui vous expliquera la vie des abeilles, leur passion, leur métier, qu’ils se transmettent depuis 3 générations. https://lesrucherssaintemarie.com/le-musee/
